Nos sociétés occidentales sont en déclins et la population en dépression intense.
Il suffit de regarder les couleurs des voitures, c’est très révélateurs (si si je vous promet, lisez plus loin). Le taux de dépression crève le plafond, nous avons tout le confort, mais nous sommes les plus malheureux de l’histoire.
Parlons rapidement des doomers.
C’est le nom de la génération qui vit actuellement son entrée dans l’âge adulte.
Ils sont maudits “doomed”, ils ont vécu leur enfance avec des discours sur l’écologie et l’urgence climatique, ils ont grandit avec internet et sa déferlante d’informations contradictoire et alarmiste.
Ils vivent le Covid, la guerre en Ukraine, les crises économiques, les attentats, le terrorismes, la polarisation de la société, etc.
Il y a de quoi être déprimé. Et notre cerveau n’est pas fait pour accumuler et gérer autant de signaux de danger plus ou moins imminents.
Allons nous tous y passer dans 5 ans, 10 ans ou 50 ans ?
75% des jeunes de 18 à 25 ans pensent que le futur est terrifiant.
Ce qui fait que notre système nerveux est constamment en alerte, les conséquences sont multiples :
Problèmes de digestion et de corpulence
Malbouffe (oui quand on est en danger, notre reflexe primaire est de manger pour nous rassurer)
Sur-ventilation, problèmes de tension
Faiblesse du système immunitaire
Fatigue
Problèmes oculaires, de peau, etc.
Anxiété et tout ce qui en découle
Bref, quand nous sommes en situation de danger il existe tout un tas d’hormones et d’effets chimiques dans notre corps, nous ne sommes pas “bien”.
Nous sommes toujours dans l’attente d’une nouvelle catastrophe. Les générations précédentes ont vécu sans internet et savent que la vie réelle est bien différente des réseaux, les doomers c’est l’inverse.
Pourtant, je suis convaincu que cette génération va réaliser de grandes choses, nous sommes humains, et dans les temps difficiles nous nous révélons.
Plutôt que de se terrer certains vont lutter et s’adapter. Ces personnes brilleront sans aucun doute. Ils auront prit racine difficilement, dans un monde inhospitalier et en mutation, mais ces racines seront puissantes.
Ahem, Starfield je disais
Ah oui, Starfield, le dernier jeu de Bethesda.
J’ai commencé une partie et je suis émerveillé par le lore qui prend racine à notre époque. Et ça m’a fait beaucoup réfléchir. Depuis combien de temps je n’ai pas senti qu’une œuvre me voulait du bien ? N’avait pas un scénario 100% défaitiste et sombre ?
Dans Starfield, l’humanité à eu 50 ans pour trouver une solution pour fuir la terre car l’atmosphère se détruisait lentement mais surement.
Et vous vous retrouvez ~400 ans après, en explorateur spatial descendant de cette humanité qui est parvenu à conquérir l’espace.
Il est si plaisant et motivant de retracer, au travers des musées et des colonies, comment l’humanité a relevé ce défi civilisationnel.
En s’alliant, en combinant les efforts de toutes les sociétés, nations et états nous avons réussi à relever un défi planétaire. Vous pensez que c’est une fiction et que cela ne peut se produire dans la réalité ? Vous êtes bien pessimistes :) Cela à déjà été fait par le passé, notamment avec le trou dans la couche d’ozone. L’humanité à réussi à résorber à coup de collaboration international, et efficacement en plus.
La conquête spatiale nous renvoie à une époque pleine d’espoir. Dans les années soixantes, les voitures avait des design colorés et incroyables. Ils étaient inspiré de la conquête spatiale. Je pense que chez Bethesda c’est ce que la direction artistique à voulu nous transmettre : un nouvel espoir.
De quoi se transcender en voyant ce que nous sommes capable de faire (Starfield nous montre des reliques bien réelles de l’histoire de la conquête spatiale) en tant que civilisation. De quoi faire une inception : “Oui nous pouvons faire de grandes choses plutot que se quereller et crever à petit feu sur Twitter (pardon X)”.
D’ailleurs, vous irez explorer la Terre dans le jeu, personnellement j’ai trouvé très symbolique de me balader à sa surface.
Nous déprimons, car nous n’avons pas de but
Alors oui, Starfield me redonne le sourire, et m’a même fait frissonner.
Cela m’a permit de sortir de la morosité des réseaux sociaux et me focaliser sur la réalité, celle où j’ai déjà passé des années à collaborer avec des gens talentueux pour aller au bout de projets ambitieux. Celle où je transmets à des étudiants qui veulent apprendre, qui sont passionnés (pas tous hein).
La réalité est plus belle que la fiction des réseaux.
Faisons confiance et nous trouverons une solution.
Et les deux collapsologue du fond : Merci, parce qu’il faut savoir où on va si on ne fait rien. Il faut aussi savoir avancer et espérer plutôt que désespérer. Il y a une différence entre l’optimisme / pessimisme inconsidéré et le réalisme.
On a jamais rien réussi en laissant tomber lorsque c’est trop difficile.