Je ne suis pas un projet.
Je ne suis pas une startup à faire décoller, ni un produit à itérer.
Je ne suis pas là pour cocher des cases, valider des milestones ou séduire un investisseur imaginaire dans ma tête.
Je suis un être vivant. Complexe, parfois confus, parfois clair.
Un mélange de forces, de doutes, de cycles longs.
Pas une machine à performance.
J’ai essayé de me traiter comme un projet.
Je me suis jugé en termes de progrès, de constance, de résultats.
Mais je vois maintenant que cette logique m’épuise, me vide, me coupe de moi.
Je n’ai pas besoin de devenir quelqu’un d’autre.
J’ai besoin de m’autoriser à vivre, même si ce n’est pas “optimal”.
À ressentir, même si c’est flou.
À me reposer, même si ce n’est pas “mérité”.
Je ne cherche pas le confort total, ni le contrôle.
Je veux juste une vie qui me ressemble, sans me renier, sans me trahir.
Je veux vivre dans mon corps autant que dans mes idées.
Agir un peu, pas à pas. Réapprendre à exister sans plan.
Je ne suis pas un projet.
Je suis un humain. Et c’est suffisant.